Les grévistes ont exprimé leur mécontentement face à des conditions de travail précaires, marquées par un manque de protection sociale et des rémunérations largement inférieures au minimum légal. D'après plusieurs témoignages recueillis sur place, cette mobilisation sert également à dénoncer la présence d'expatriés qui, en violation des lois congolaises, continuent d'exercer sans disposer de cartes ou de permis de travail valides.
Cette situation survient alors que l'Inspection générale du travail a renforcé ses contrôles, suite à un moratoire de 60 jours accordé par le ministre du Travail, Ephraim Akuakua. Ce moratoire, qui a expiré au début de septembre, avait pour but de permettre aux travailleurs étrangers non en règle avec les lois du pays de se conformer aux normes légales. Cependant, depuis le début des opérations de contrôle, de nombreux expatriés semblent avoir déserté leur poste, se cachant dans des dépôts pour échapper aux inspections.
L'Inspecteur général du travail a dénoncé cette situation, mettant en lumière le fait que de nombreux expatriés continuent d'exercer en République Démocratique du Congo sans respecter les réglementations en vigueur. Les contrôles se poursuivent afin de se garantir que tous les travailleurs, qu'ils soient nationaux ou étrangers, respectent les lois du pays.
Franck YENGA
