Face à cette situation alarmante, le bourgmestre de la commune, Jupson Bokendi Popolipo, a annoncé ce lundi 28 avril 2025, l'organisation d'une journée porte ouverte le samedi 3 mai prochain, pour attirer l’attention sur leur détresse et solliciter l’aide des personnes de bonne volonté.
Au quotidien, ces déplacés luttent pour leur survie. En quête permanente de nourriture, privés de soins médicaux adéquats, ils vivent dans une extrême précarité.
Les infrastructures sanitaires du camp sont quasiment inexistantes : toilettes insalubres, tas d’ordures avoisinant les habitations, et seul l'accès à l'eau potable semble relativement assuré. Cette situation est d'autant plus critique dans un contexte de crise sanitaire marqué par la propagation du choléra dans la province de la Tshopo.
Conscient de cette réalité dramatique, le bourgmestre lance un appel pressant :
« Nous invitons toutes les personnes de bonne volonté et les organisations humanitaires à venir en aide à ces déplacés qui souffrent en silence depuis deux ans. »
La journée porte ouverte prévue pour le 3 mai sera l’occasion de sensibiliser davantage l’opinion publique sur les conditions de vie dans ce site et d'initier des actions concrètes de solidarité en faveur de ces populations abandonnées.
Rédaction.
