Tshopo, le chef des travaux Jasmin Ofuka Lokomba, s’est confié à nouveau à la presse ce lundi 21 juillet 2025, pour éclairer l’opinion sur l’arrêté provincial instaurant le recyclage obligatoire des conducteurs d’engins motorisés et non motorisés.
Ce texte a été signé le 30 mai dernier par le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga, dans le but d’améliorer la sécurité routière dans sa province.
Depuis la semaine dernière, le directeur provincial et son équipe mènent une opération de vulgarisation de cet arrêté, afin que toutes les cibles concernées en comprennent la portée avant le lancement officiel des sessions de formation prévu pour le mois d’août.
Selon Jasmin Ofuka Lokomba, l’article 1er de l’arrêté précise que tout conducteur, professionnel ou non, d’un engin motorisé ou non motorisé, résidant et œuvrant dans la Tshopo, est soumis à ce recyclage obligatoire. Ces sessions seront formellement organisées par la CNPR/Tshopo.
« Le gouverneur veut que les usagers, en particulier les conducteurs, soient dotés des connaissances nécessaires pour circuler correctement sur la voie publique, et éviter les comportements susceptibles de provoquer des accidents », a-t-il expliqué.
L’article 2 du même arrêté fixe les matières qui seront enseignées lors de la formation. Elles couvrent des thèmes essentiels pour une circulation plus sécurisée et respectueuse :
Les innovations du nouveau Code de la route ;
Les notions de circulation et de signalisation routière ;
La courtoisie routière ;
La conduite défensive et économique ;
Le système de régulation du trafic ;
La législation et la réglementation du transport routier.
Ces matières permettront de renforcer les capacités des conducteurs et d’améliorer significativement la sécurité sur les routes de la province.
Pour le chef des travaux Jasmin Ofuka, la phase de vulgarisation en cours est importante pour garantir la réussite de cette initiative. « Nous voulons que chaque conducteur comprenne bien le contenu de l’arrêté et son importance, avant le début des formations. C’est un projet salvateur pour notre province », a-t-il souligné.
Cette démarche s’inscrit dans une dynamique plus large de prévention routière initiée par le gouvernement provincial, afin de réduire les accidents et protéger les usagers de la route dans la Tshopo.
Rédaction
