Le président Tshisekedi a souligné la nécessité pour la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) de se retirer du pays, promettant ainsi de renforcer les capacités de l'armée congolaise pour assurer la sécurité. Dans le cadre de la lutte contre l'impunité, il a plaidé en faveur de la mise en place d'une justice transitionnelle et de la création d'un Tribunal pénal international en RDC.
Sur le plan économique, Félix Tshisekedi s'est félicité des progrès réalisés dans le secteur minier et forestier du pays. Il a également souligné l'impact positif de la gratuité de l'enseignement de base, permettant à plus de 5 millions d'enfants de retourner à l'école. En termes d'infrastructures, le président a mis en avant la construction de plus de 30 000 kilomètres de routes urbaines et rurales dans tout le pays.
Par ailleurs, le chef de l'État a affirmé que l'état de droit et les libertés publiques, notamment la liberté de la presse, sont devenus effectifs en RDC tout au long de son mandat. Cependant, ces déclarations interviennent alors que l'ONG Journaliste en danger (JED) a récemment recensé plus de 500 atteintes à la liberté de la presse depuis l'arrivée de Tshisekedi au pouvoir, avec cinq journalistes tués pendant cette période.
Le discours de Félix Tshisekedi met en lumière les défis auxquels la RDC est confrontée en matière de sécurité, d'exploitation des ressources naturelles et de liberté de la presse. Le président exprime sa volonté de renforcer les capacités de l'armée, de promouvoir la justice et le respect des droits, tout en soulignant les avancées réalisées dans le domaine économique et des infrastructures.
Franck YENG
