Martin Fayulu, Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni et Franc Diongo estiment que le processus électoral manque délibérément de transparence.
Ils alertent sur le fait que le manque de clarté de la CENI concernant les aspects financiers, logistiques et organisationnels du processus annonce des élections chaotiques.
Dans ce document, les candidats affirment avoir constaté que la CENI a cautionné des irrégularités compromettant la concorde nationale et la paix civile dans le pays depuis le début du processus électoral.
De plus, les six candidats président insistent également sur la publication complète des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote, la géolocalisation des machines à voter, ainsi que la fin de l'instrumentalisation de la justice dans le pays.
Il est important de noter que ces candidats rejettent toute forme de tribalisme et de violence, et invitent la population à se préparer à la veillée électorale afin de "barrer la route à la fraude électorale".
Ces derniers ont publié leur communiqué conjoint au lendemain de la validation de la liste définitive des candidats à la présidence de la République par la Cour constitutionnelle.
Franck YENGA
