Le cardinal Ambongo a dénoncé les conclusions de l'enquête sur la mort de Chérubin Okende, affirmant que "cela démontrait la maladie de la justice congolaise. Il a exprimé sa consternation face à la récompense accordée à un ancien ministre et député national, remettant ainsi en question le traitement réservé aux simples citoyens dans le système judiciaire du pays".
Selon lui, "Chérubin Okende s'était distingué de la médiocrité générale qui caractérise la classe politique congolaise".
Le cardinal Ambongo a également souligné "l'opposition de l'Église catholique à la levée du moratoire sur la peine de mort, en particulier dans un pays où la justice est malade".
Cette prise de position met en évidence les préoccupations quant au fonctionnement de la justice congolaise et à la protection des droits fondamentaux des citoyens.
La messe de requiem s'est déroulée à la Cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa, en présence de plusieurs acteurs politiques, tant du camp kabiliste que du camp katumbiste. Aucun officiel n'a été présent à ces obsèques.
Chérubin Okende était le porte-parole du parti Ensemble pour la République de l'opposant congolais Moïse KATUMBI.
Franck YENGA
