L'Université de Sciences de l'Information et de la Communication (UNISIC), anciennement connue sous le nom d'IFASIC, a récemment publié un communiqué annonçant le début des soutenances de mémoire et de travaux de fin de cycle (TFC) ce jeudi 12 septembre 2024. Cependant, ce qui devait être un moment clé pour les étudiants s'est transformé en une situation déconcertante.
À la surprise générale, aucun étudiant ne s'est présenté pour défendre son mémoire, et aucune liste n'a été affichée pour les soutenances. Cette absence soulève de nombreuses questions sur l'engagement des étudiants et sur la gestion de cette période cruciale par l'administration.
Selon le comité de gestion de l'université, les portes étaient ouvertes pour le dépôt des mémoires et des TFC depuis un certain temps, mais il semble que les étudiants n’aient pas répondu à cet appel. Cette situation a mis en lumière des préoccupations parmi les étudiants qui estiment que l'université impose des frais importants, tels que 150 $ pour l'obtention du diplôme, 30 $ pour le certificat de passerelle et 10 $ pour l’enrôlement aux examens. Ces frais s'accumulent alors que les étudiants poursuivent également leurs examens du second semestre, qui se termineront le 13 septembre, suivi de collation des grades académique prévu le lundi 16 septembre.
Les étudiants expriment leur frustration face à ce qu'ils considèrent comme un manque de compréhension de la part du comité de gestion. Ils soutiennent que le contexte actuel de pression académique et financière ne leur permet pas de se concentrer pleinement sur la préparation de leurs soutenances. En parallèle, le comité de gestion continue d’insister sur l'importance de défendre leurs travaux, sans tenir compte des préoccupations exprimées par les étudiants.
La situation est exacerbée par les critiques persistantes à l'égard du recteur Jean Kambayi Bwatshia, qui est souvent qualifié de "dictateur" et d'"intolérant" par de nombreux étudiants. Ces derniers affirment que le recteur ne tolère pas les critiques et les reproches, ce qui contribue à un climat de mécontentement au sein de l’université.
Franck YENGA