Dans une lettre adressée à l'assemblée provinciale de la Tshopo, la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI/Tshopo), exprime sa désolation face à l'absence du gouvernement provincial dans la province de la Tshopo.
"Permettez-nous avant toutes choses d’attirer votre particulière attention sur le fait que le sérieux d’un gouvernement dépend de la qualité du travail de son organe délibérant.
En effet, la démocratie exige à chacun de nous de mettre la main dans la patte pour l’édification de notre pays en général et de notre province en particulier. Ces prérogatives sont reconnues par la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 février 2011 et les lois en vigueur en RD Congo", écrit cette organisation de la société civile qui dit exercer son droit de contrôle citoyen.
A elle de poursuivre :
"Aujourd’hui la province de la Tshopo est gérée au-delà de 3 mois sans une équipe gouvernementale. Elle est gérée par le gouverneur de province et son vice sans gouvernement pour des raisons qu’eux-mêmes maitrisent".
Pour la NDSCI, cette situation constitue un manque à gagner pour la province.
Cette dernière se souvient de discours du premier citoyen de la province de la Tshopo qui avait promis d’améliorer avant toutes choses les conditions de travail des futurs ministres provinciaux en équipant leurs cabinets des mobiliers dignes, des véhicules des fonctions, des ordinateurs et autres.
Ainsi, en tant qu’une structure de la société civile de proximité, de lutte contre les anti valeurs, qui milite pour la promotion de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de la chose publique, la NDSCI invite l'assemblée provinciale au sens profond de la redevabilité en tant qu’élus du peuple.
"Pourriez-vous avoir l’amabilité d’exiger de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province de la Tshopo un état de lieu exhaustif de la gestion de la province pendant 3 mois à dater de son investiture. Ceci permettra aux Honorables Députés provinciaux d’apprécier s’il faudra investir ou non le gouvernement provincial dont la sortie intervient incessamment.
La concrétisation de cette démarche passera sans nul doute par la mise en place d’une commission parlementaire spéciale chargée de contrôler aussi spécialement la gestion de la province de la Tshopo en cette période où il n’existe pas encore le gouvernement provincial pour apprécier sa performance. Ceci permettra à l’Assemblée Provinciale, l’organe délibérant et aux Honorables Députés de comparer la période près sortie et post sortie de gouvernement qui se cristallisera par son investiture".
Noter que cette lettre est signée par le président de la Nouvelle dynamique de la société civile Tshopo,
Maitre Christian KAMBI MATELEKA.
Rédaction.