Cette annonce n'a pas tardé à susciter de vives réactions au sein de l'opposition. Des figures emblématiques comme Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Martin Fayulu se sont rapidement exprimées, dénonçant ce qu'ils considèrent comme une menace pour la démocratie en République Démocratique du Congo.
Dans une vidéo percutante diffusée sur les réseaux sociaux, Martin Fayulu s'est positionné en défenseur fervent de l'actuelle Constitution. Le 17 novembre, il a déclaré : « Il vient de déclarer la guerre au peuple. Il ne réussira pas son projet funeste. » Ses mots résonnent comme un appel à la résistance face à un Président qu'il accuse de jouer avec le feu.
Fayulu, se présentant comme « un des représentants légitimes » du peuple, a affirmé : « Je suis votre commandant, le président élu. » Il exhorte la population à ne pas céder à la peur et à ignorer les manœuvres de Félix Tshisekedi : « Tshisekedi ne peut pas vous faire peur », a-t-il lancé avec détermination.
À Lubumbashi, Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement à poursuivre son projet de révision constitutionnelle, déclarant que rien ni personne ne le détournera de cette voie. Cette déclaration marque un tournant décisif dans le climat politique du pays, où les tensions entre le pouvoir et l'opposition s'intensifient.
Alors que la nation est divisée sur cette question cruciale, l'avenir politique de la République Démocratique du Congo semble plus incertain que jamais. La révision de la Constitution pourrait-elle réellement changer la donne ou ne serait-elle qu'une source de conflit supplémentaire ? Les Congolais sont appelés à rester vigilants et à s'engager dans le débat.
Franck YENGA
