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ONU : l'évolution de la crise sécuritaire à l'Est de la RDC au cœur d'une session urgente du Conseil de sécurité

À la demande du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), une session d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies se tiendra ce dimanche 26 janvier pour examiner l'évolution de la situation sécuritaire dans l'Est du pays.

Cette requête intervient alors que la province du Nord-Kivu est le théâtre d'une intensification des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23. Face à cette escalade, Kinshasa appelle la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à la crise.

L'annonce de cette initiative a été faite par la ministre congolaise des Affaires étrangères via son compte X (anciennement Twitter).

Thérèse Kayikwamba, est actuellement à New York pour suivre de près les discussions et défendre la position du gouvernement congolais devant les Nations unies.

Dans un communiqué officiel, Kinshasa a vivement critiqué l’inaction prolongée du Conseil de sécurité, qu’elle accuse de laisser perdurer un conflit aux dimensions internationales. « Cette crise dans l’Est de la RDC est avant tout le résultat de l’absence de décisions fortes du Conseil de sécurité, malgré l’internationalisation du conflit et les preuves flagrantes de la présence rwandaise sur le sol congolais », a déclaré le ministère.

Selon les autorités congolaises, le soutien du Rwanda au mouvement rebelle du M23 a exacerbé les tensions et provoqué une crise humanitaire majeure. Plus de 400 000 civils ont été contraints de fuir leurs foyers, et les affrontements autour de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, suscitent des craintes d’une catastrophe humanitaire imminente dans cette région stratégique.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s’est dit « profondément alarmé » par la reprise des violences. Il a exhorté toutes les parties impliquées à mettre fin immédiatement aux hostilités, à privilégier le dialogue et à respecter le droit international humanitaire.

En demandant une session d’urgence, le gouvernement congolais espère obtenir une réponse ferme et coordonnée de la communauté internationale pour mettre fin à ce qu’il qualifie d’« agression extérieure ». Kinshasa aspire également à ce que cette rencontre permette d’identifier des solutions concrètes et durables pour restaurer la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Rédaction.

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