Selon le communiqué parvenu à laclocheducongo.com, "une cargaison d’armes" qui appartiendrait à l'ancien président congolais "aurait été interceptée par les autorités tanzaniennes à bord du bateau Amani". Cette interception confirmerait, selon Mukungubila, "les soupçons de trafic d’armes visant à déstabiliser la région, notamment la ville de Kalemie".
Mukungubila accuse Joseph Kabila, qu’il surnomme "Monsieur le M23", d’agir sous les ordres du président rwandais Paul Kagame, dans le but de s’accaparer des terres congolaises pour le bénéfice des Tutsi rwandais. Il appelle le président congolais Félix Tshisekedi à agir rapidement pour arrêter son prédécesseur, qu’il qualifie de "criminel responsable de la mort de nombreux Congolais".
La lettre, empreinte d’un ton prophétique et religieux, évoque également des références bibliques et met en garde contre une possible fin des temps. Mukungubila exprime sa profonde amertume face aux souffrances endurées par les populations de Goma et Bukavu, tout en réaffirmant sa conviction que le Congo, "résidence du Créateur", ne tombera jamais aux mains des étrangers.
Cette dénonciation intervient dans un contexte régional déjà tendu, marqué par des conflits armés et des accusations récurrentes d’ingérence étrangère en RDC. Les autorités tanzaniennes et congolaises n’ont pas encore officiellement réagi à ces allégations.
Toutes les démarches de laclocheducongo.com d'entrer en contact avec le camp de l'ancien président congolais Joseph Kabila Kabange, se sont avérées vaines.
Rédaction.
