Une fois de plus, le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, fait parler de lui avec un nouveau communiqué dans le cadre de la guerre de la RDC contre la rébellion de l'AFC-M23, soutenue par le Rwanda. Ce dernier message annonçant l'injonction des poursuites judiciaires contre l'opposant Franck Diongo et l'ancien gouverneur du Sankuru Joseph Stéphane Mukumadi, s'inscrit dans une série de décisions qui ne cessent de diviser l'opinion publique et d'alimenter les débats.
Entre procès expéditifs, saisies de biens immobiliers, et menaces judiciaires contre des figures politiques et médiatiques, la stratégie du gouvernement suscite autant de questions que de critiques. Les récentes cibles incluent Corneille Nangaa, coordonnateur de l'AFC-M23, le journaliste Perrot Lwarra, ou encore des dirigeants du PPRD comme Emmanuel Ramazani Shadary et Aubin Minaku Ndjalandjoko.
Mais derrière ces annonces fracassantes, une inquiétude persiste : ces mesures renforcent-elles vraiment la justice, ou servent-elles un agenda politique ? Les précédents communiqués, souvent accusés de partialité, laissent planer le doute sur la crédibilité de cette nouvelle offensive judiciaire.
Alors que la RDC continue de lutter contre l'influence rwandaise et les groupes rebelles, la question reste entière : la justice est-elle un outil de pacification ou un instrument de règlement de comptes ?
Rédaction.