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Kisangani Unikis : après une journée des terribles échauffourées , le recteur Bongilo s'exprime


Une vive tension a été observée ce mercredi 18 octobre à l'université de Kisangani. 
Un groupe d'étudiants de la faculté de Droit,  ancien système, ont tenté à travers une manifestation publique  d'empêcher le début des examens du second semestre, programmé ce 18 octobre. 

Pour ces étudiants, il est inacceptable de les examens et programmer la clôture et la  collation des grades académiques le 31 octobre prochain, alors qu'il y a beaucoup de cours non encore enseignés , qui sont malheureusement programmés aussi sur les horaires des examens.

"Nous voulons terminer les cours.
Comment maintenir la date du 31 octobre pour la collation, aussi longtemps que les défenses n'ont pas encore débuté? nous voulons d'abord terminer les cours non introduits et nous allons faire les examens. Ce n'est pas de notre faute plutôt celle  de nos  enseignants qui ne voulaient pas enseigner suivant le calendrier réaménagé.  collation oui, mais sans matière en tête?  " se sont interrogés certains étudiants en colère.
 
Avec les rameaux à la main, les manifestants ont sillonné différentes facultés pour chasser leurs camarades, enseignants ou surveillants qui étaient dans les auditoires pour démarrer les examens. Et c'est dans le but de contraindre les autorités de l'université à revoir le programme des examens.

Dans un entretien avec la radio universitaire, le recteur de l'université de Kisangani professeur Jean-Faustin Bongilo s'est exprimé  sur ces échauffourées qui ont paralysé toutes les activités dans son établissement.

"Ceux qui ont promis de faire une marche pacifique, ont plutôt brillé par la violence que personne ne peut imaginer. C'est pourquoi la police est intervenue pour sécuriser les endroits qui ont connu la violence des étudiants" a-t-il déclaré.

Le numéro 1 de l'université de Kisangani rassure que maintenant le calme est revenu  et toutes les facultés fonctionnent  normalement.
Les policiers assurent la garde des endroits concernés par les troubles comme le batam et  les facultés de Droit et économie. 

"J'appelle les étudiants et tout le personnel de l'UNIKIS au calme, la police est là pour sécuriser les patrimoines et elle ne Franchira pas les les endroits concernés par la violence. Toutes les activités vont se poursuivre normalement, y compris les examens dit le professeur Bongilo". 

Le bilan provisoire de ces troubles fait état des quelques ordinateurs et vitres du décanat de la faculté de l'économie cassés et quelques bancs de la faculté de Droit brûlés, certains étudiants étaient blessés d'après les sources de la cloche ducongo.com.



Rédaction
0828038701
0891608006.

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