L'élu de Kisangani poursuit en précisant que les investissements mettent en place les infrastructures pour soutenir la croissance du pays.
"Je regrette l'absence du ministre du plan qui en principe devrait être avec nous ici par rapport au cadrage macroéconomique, je voudrais ici aller tout droit vers un secteur que je considère comme l'un des plus importants pour le développement et vous vous en doutez, c'est le secteur de l'énergie", a-t-il indiqué d'entrée de jeu de son intervention, avant de poursuivre :
"On ne peut pas développer un pays sans énergie".
"Où est-ce qu'on en est avec le projet de la centrale hydroélectrique de Kakobola, la centrale hydroélectrique de Katende", a-t-il interrogé aux ministres presents dans à la séance de travail de la commission Écofin, celui des finances et du budget entre autre, alors qu'il voudrait que ça soit celui du Plan qui réponde à ces questions, malheureusemen, ce dernier était absent dans la salle.
Pour la centrale hydroélectrique de la Tshopo, SIMENE remercie le gouvernement tout en taclant le ministre des Finances qui avait reçu de Simene des "attaques" à une plénière de la commission économique et financière.
Samuel Simene Wa Simene réitère ses remerciements au chef de l'État pour avoir ordonné qu'on libère les fonds pour la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
Les fonds sont disponibles selon ce que le Directeur Général de la SNEL avait confié à l'élu de Kisangani, ce dernier estime que c'est une bonne chose.
Il soutient aussi que cette réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo ne donnera que 18 MW alors que le besoin domestique de la population de la ville de Kisangani est estimé entre 45 et 50 MW et donc, il y aura toujours un déficit, prévient Simene Wa Simene Samuel.
"Si nous sommes sérieux, si nous voulons tenir compte de ce que nous allons laisser à la postérité, il nous faut un investissement sérieux. La construction de la centrale hydroélectrique de Wanierukula où nous pouvons avoir plus de 1000 MW. Avec plus de 1000 MW à Wanierukula, messieurs les ministres, nous pouvons donner du courant à toute la partie Nord-Est de la République Démocratique du Congo", a-t-il lancé.
À lui d'ajouter :
"Ces sont des investissements pareils que le gouvernement doit soutenir parce que ces différentes centrales que j'ai évoquées vont permettre effectivement de donner au pays ce qu'il faut en terme d'énergie pour soutenir l'effort de développement".
"J'ai regardé dans le document numéro 6 du budget, Wanierukula n'est pas prévu", regrette Simene qui pense qu'il faut inscrire un montant dans le budget 2024 pour ne fût-ce que commencer les études afin qu'on puisse voir à quelle mesure au ministère des Finances ou du Plan, négocier un financement pour commencer la construction de la centrale hydroélectrique de Wanierukula avec les partenaires multi ou bilatéraux en terme de financement".
Cet élu du peuple y tient dur comme fer car, il reste convaincu qu'il a, lui et tous ses autres collègues, le compte à rendre à la postérité.
SEMUL.
