D'après lui, cette campagne a produit des bons résultats et le peuple a sanctionné environ 71% des élus nationaux de 2018 dans toutes les provinces. Sur 477 élus nationaux qui ont démarré les activités parlementaires Lundi 29 janvier dernier, 337 sont nouveaux , seuls 140 dont 5 dans la Tshopo, ont échappé à la sanction populaire.
D'après le vice-président de la NDSCI/Tshopo, Gentil Sefu Byamungu , le manque des moyens financiers et logistiques nécessaires pour faire le tour des provinces afin de sensibiliser les électeurs à adhérer à la campagne Zéro élu réélu pour un Congo fort, l'inaccessibilité de certains territoires de la Tshopo bastion de la dite campagne , sont parmi les causes qui ont permis à ces élus nationaux de la législature finissante de se faire réélire.
La Nouvelle Dynamique de la Société Civile, ne veut pas s'arrêter là. Elle annonce que cette campagne doit se faire pendant les élections indirectes notamment celle des sénateurs fixées pour le 31 Mars prochain.
" Tout ancien sénateur député national ou provincial qui pourrait postuler lors des élections sénatoriales sera visé par notre campagne", déclare Gentil Sefu Byamungu.
À lui d'ajouter qu'un cadre d'échange permanant avec les nouveaux élus sera mis en place pour surveiller les prestations des nouveaux représentants du peuple et les transmettre en temps réel les problèmes de la population. En cas de la défaillance d'un élu la NDSCI se réserve le droit d'initier une pétition contre lui dans sa circonscription électorale afin d'obtenir son remplacement. La population est aussi invitée à suivre les publications des prestations des députés nationaux et provinciaux de la Tshopo qui seront faites par cette structure.
Rédaction.
