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Tshopo/ Élection de Gouverneur : en ordre dispersé, les fils de Basoko espèrent -ils gagner ? ( dossier)



La commission électorale nationale indépendante (CENI), organise dimanche 7 avril prochain, le scrutin du 5e gouverneur de la province de la Tshopo et du vice-gouverneur en même temps. A première vue, cette bataille politique s'annonce très rude avec des enjeux politiques importants . 

Sur les noms des prétendants candidats au poste de gouverneur qui circulent dans les salons politiques de Kinshasa, on y trouve quatre fils du territoire de Basoko, qui expriment déjà leurs intentions.
 
Il s'agit d'après les câbles de la cloche duCongo.com de : Tony kapalata Maloha l'homme d'affaires, directeur général de la société SINACO et candidat malheureux au scrutin du 6 mai 2022 , professeur Patrick Matata Makalamba, député national, doyen à la faculté des sciences économiques de l'université de Kisangani, deux fois candidat malheureux aux scrutins de gouverneur de 2017 et de 2019, professeur sylvain Alongo Longomba, directeur général de l'institut des bâtiments et travaux publics ( IBTP) Kisangani et enseignant à l'institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi ( IFA) ainsi que du professeur Flory Bobili Tambana recteur de l'Université technologique de lualaba et enseignant dans plusieurs universités du Congo dont UPN, UCC, UNIKIS, ULK et UMC. Consultant des Nations-Unies et plusieurs fois conseiller au ministère national du plan. 

Ce nombre élevé des candidats natifs du territoire de Basoko, inquiète plusieurs observateurs avérés de la politique, qui pensent qu'il  diminue la chance de voir un fils de cette entité accéder pour la première fois au fauteuil de commande de la province  depuis son avènement. 

Sur terrain, des tendances commencent à se dégager. Le professeur Flory Bobili Tambana semble être l'homme de préférence de plusieurs couches des populations de basoko en particulier et de la Tshopo en général. Son profil très rassurant, son expérience professionnelle élogieuse, sa maîtrise des rouages de  gestion, son intégrité et son riche carnet d'adresses au niveau national et international, lui confèrent nul sans doute, une certaine ascendance sur les autres au sein de l'opinion publique provinciale.

 Beaucoup estiment que, ces éléments sont des atouts majeurs à capitaliser pour le décollage de la Tshopo tant attendu.  

Il est suivi 
du professeur Sylvain Alongo Longomba, un expérimenté dans le domaine d'élaboration des projets. La gestion de l'IBTP Kisangani, sous son leadership, est appréciée par plusieurs personnes. 

Le professeur Patrick Matata Makalamba nouveau représentant de la Tshopo à l'assemblée nationale, vient en troisième position au sein de l'opinion publique de Basoko. La capacité de mobilisation des recettes dont il a fait montre quand il était à la tête de la régie financière de la province, intéresse aussi certains habitants de la province. 

 Tony kapalata se retrouve au bas de l'échelle d'après les informations parvenues à notre rédaction. 

Les leaders politiques et les notables de ce territoire, parviendront-ils à dégager un seul candidat à soutenir et accompagner pour le compte de leur  territoire, ou vont-ils encourager tout le monde à postuler pour finalement regretter après ? Avant la fin de dépôt des dossiers, certains prétendants candidats parviendront-ils à se faire des concessions ? C'est parmi les questions que les analystes se posent. 

Entouca le territoire de Basoko semble avoir plus de chance de diriger cette fois-ci la province, l'union sacrée de la nation famille politique du chef de l'État choisira-t-elle l'un de ses fils  comme son candidat unique ? La réponse se fait attendre.

Rédaction.

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