Dans une note de service mise à la disposition de la presse ce dimanche 21 avril 2024, le numéro 1 de la division provinciale des mines de la Tshopo, a présenté ses grandes réalisations, perspectives, missions et difficultés auquel son service est confronté.
En une année de gestion, cette dame bonne élève de la vision du chef de l'État FÉLIX TSHISEKEDI dans la Tshopo, a changé l'état du bâtiment et de la cour de son service jadis abandonnés. Elle a réhabilité et refectionné le bâtiment administratif de la division et jeter des caillasses dans toute la cour pour éviter que l'eau des pluies ne stagnent encore.
Un groupe électrogène a été acheté pour faire face aux coupures d'électricité, des imprimantes et ordinateurs étaient acquis en vue de numériser le service.
Ajouter à cela, l'équipement en matériels du secrétariat de cette division.
Côté personnel, plusieurs formations de renforcement des capacités, ont été organisées. Ainsi pour la première fois, le service dispose d'une quarantaine d'officiers de la police à compétence restreinte en matière des mines, bien formés par le parquet près le tribunal de grande instance de Kisangani.
Les recettes du secteur minier qui entrent dans le trésor public au niveau provincial et National, ont aussi doublé.
En 2023 par exemple : 140 millions 938 Milles 572 francs congolais sont entrés dans le trésor public national et 134 millions 203 milles 257,72 francs congolais le trésor public provincial, grâce à la lutte sans merci contre le coulage des recettes et l'insolvabilité menée par la cheffe de division.
Toutes ses actions, sont faites avec les moyens de bord, surtout avec les frais de rétrocession provinciale.
La tolérance zéro à l'égard des exploitants des ressources naturelles de la Tshopo qui ne respectent pas le code minier, s'applique avec rigueur.
Cela poussent certaines personnes de mauvaise intention, à fabriquer des mensonges faisant état de la vente des sites miniers notamment à Panga et Mangi dans le territoire de Basoko, alors que cette matière est en dehors des compétences du numéro 1 de ce service.
Toutes ces prouesses réalisées dans un temps record, ont poussé l'ONG Famille du monde, une organisation de la société civile, à décerner un prix de mérite à Annie Wembo la femme qui fait la différence.
En perspectives, la cheffe de la division provinciale des mines travaille avec son équipe, sous le leadership de l'autorité provinciale, pour placer la Tshopo dans le secteur des mines au même diapason que l'espace du Katanga.
Elle envisage augmenter davantage les recettes dans son secteur au budget de la Tshopo pour le décollage de la province, construire un bâtiment moderne de la division, éliminer et sanctionner les sociétés et coopératives minières qui marchent à contre-courant de la législation des mines et améliorer les conditions de vie du personnel du service.
Cependant, la division provinciale des mines de la Tshopo fait face à plusieurs difficultés entre autres :
- La pression et le trafic d'influence exercés sur elle par certains hommes politiques et des personnes qui ne veulent pas se conformer au code minier
-La rétrocession tardive du niveau provincial,
-Le manque de frais de fonctionnement du gouvernement centra
- La majorité de sites artisanaux viables se trouvent dans les périmètres faisant l'objet des titres Miniers
- Les coopératives minières ne disposent pas des moyens techniques et financiers adéquats susceptibles de booster la production, cela les poussent à recourir aux partenaires chinois et d'autres sans pour autant suivre la procédure réglementaire
- Et la division fait également face aux difficultés d'ordre financier et matériel limitant ses actions sur terrain.
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Noter que la division provinciale des mines a entre autres Missions, de contrôler et surveiller les activités Minières de la province.
Rédaction.
