Kamerhe, président honoraire de l'assemblée nationale et ancien directeur de cabinet du président de la république, a réussi à s'imposer face à ses concurrents, Mboso Nkodia et Bahati Lukwebo avec 183 voix sur 372 votants. Sa victoire soulève des questions sur l'unité et la solidarité réelles au sein de l'Union sacrée, coalition politique qui soutient le président Félix Tshisekedi.
La carrière de Kamerhe a été marquée par des hauts et des bas, notamment des accusations et un procès pour détournement de fonds publics.
Son retour sur la scène politique, suite à un acquittement controversé, met en évidence les défis de la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.
Lors de son discours de victoire, Kamerhe s'est engagé à promouvoir l'unité et l'efficacité au sein de l'Assemblée nationale pour répondre aux attentes des citoyens.
Cependant, ses détracteurs le voient comme un acteur de la vieille garde politique, peu susceptible de favoriser le changement attendu par la population.
La victoire de Kamerhe soulève la question de la capacité de l'Assemblée nationale à se réinventer et à se détacher des pratiques du passé.
Franck YENGA
