Selon les militants de la LUCHA, ces agglomérations sont désormais sous contrôle rebelle, où une administration est mise en place et des ressources économiques sont exploitées. Le mouvement critique vivement les autorités congolaises et appelle les citoyens à maintenir une pression constante sur les dirigeants afin de les inciter à agir concrètement.
« À ce jour, 101 grandes agglomérations congolaises sont occupées, exploitées et administrées par le Rwanda et l’Ouganda via leurs supplétifs le M23. Quoi qu'il arrive, ces entités feront partie de la RDC », a déclaré la LUCHA, encourageant les Congolais à rester vigilants et mobilisés pour exiger la sécurisation du territoire national.
Le mouvement a également interpellé le président Félix Tshisekedi, l'exhortant à sortir de son « mutisme » et à répondre de manière adéquate à la menace qui pèse sur l'intégrité territoriale du pays. La LUCHA considère l'avancée des rebelles comme une humiliation pour la nation et son peuple.
« Pour récupérer ces entités et protéger nos compatriotes exposés à la violence armée, il est impératif que le Chef de l'État agisse rapidement », a ajouté le mouvement.
Franck YENGA
