"Par la présente nous venons auprès de votre autorité demander votre implication dans l’affaire de l’Association des Commerçants de Kisangani (ACKIS) en sigle, qui ne rassure plus ses clients et nous vous souhaitons bonne réceptions.
L’ACKIS est parmi les rares organisations propres aux fils et filles de la Tshopo qui œuvrent dans d’autres provinces pour ne pas dire la seule. Cela est une fierté pour la population de la Tshopo.
Mais cette association des commerçants est dans une pente très glissante qui peut occasionner sa faillite", écrivent ces organisations de la société civile de la Tshopo à l'autorité provinciale.
Et d'ajouter :
"En effet, deux agents de la Direction Générale des Impôts (DGI) en sigle qui se sont récemment affiliés à cette association travaillent pour la faillite en instaurant une mauvaise gestion au sein de cette association des commerçants. Il s’agit de l’actuel Président du Conseil d’Administration (PCA) et du Gestionnaire. Ces deux personnes profitent de leurs statuts des agents de la DGI pour maltraiter les associés avec des sanctions intempestives en violation flagrante de l’article 30 de leurs statuts. Ils excellent avec une gestion opaque sans respecter les articles16, 17 et 18 du même texte qui les régit.
Ce qui est grave, ils ont fait trois ans sans organiser même une seule Assemblée Générale contre les articles 12 et 13 des statuts de l’ACKIS. C’est à la fin de leur mandat qu’ils ont organisé l’Assemblée Générale sous tension avec les policiers à la porte en privant les autres membres de jouir de leur liberté d’expression dans le but de changer les statuts pour s’éterniser au pouvoir. Hors l’article 15 du statut fixe le mandat de trois ans renouvelable une seule fois", relatent les auteurs de la lettre.
Pour sauver l’avenir de cette association, ils prient à Paulin LENDONGOLIA de s'impliquer dans ce dossier qui risque de dégénérer et causer des conséquences incalculables, car beaucoup de commerçants de la province de la Tshopo dépendent de cette agence.
"Nous vous prions de prendre une mesure salutaire dans un délai raisonnable pour éviter le pire", écrivent-ils dans cette lettre signée par maître Christian KAMBI, maître Ricky NDEMBHE, Gentil Sefu et Bernard BATONGO.
Rédaction.
