Une marche pacifique a été organisée sous l'égide du gouverneur de la province du Sud-Kivu Jean-Jacques Purusi, ce lundi 27 janvier, exprimant ainsi un désir collectif et indéfectible de rétablir la paix dans les provinces orientales de la République Démocratique du Congo. Unis par une cause commune, les manifestants ont envahi les rues, tenant des pancartes et chantant des hymnes de solidarité demandant l'élimination du groupe terroriste M23, accusé d'instaurer la peur et de troubler la tranquillité de la région.
“Nous réclamons le retour de la paix, raison pour laquelle nos calicots portent des messages dans ce sens”, a expliqué un manifestant, visiblement déterminé. Cette marche a réuni une multitude de citoyens qui, au-delà de la solidarité affichée envers les populations victimes des violences dans l’Est, ont voulu rappeler l’urgence d’une solution durable à la crise. À travers leurs chants, qui appelaient à l’unité et à la lutte contre l’occupation du M23, les manifestants ont voulu faire entendre leur voix haut et fort.
L'action du gouverneur Jean-Jacques Purusi, appuyée par les responsables locaux et des acteurs de la société civile, se déploie dans un environnement où la paix demeure précaire. L'intention est de faire passer un message fort au Rwanda et au M23, dont les attaques incessantes dans les régions du Nord et du Sud-Kivu troublent constamment la vie des citoyens et déstabilisent le pays. Cette marche pacifique s'est déroulée dans un contexte de grande mobilisation, avec des résidents de diverses localités de la province participant à l'initiative pour sauvegarder la paix et l'intégrité du pays. Malgré les défis sécuritaires et les menaces qui pèsent sur la région, la population locale a réaffirmé sa volonté de maintenir sa souveraineté et d'en finir avec l'insécurité.
Les calicots brandis par les participants étaient porteurs de messages poignants, réclamant la fin immédiate des violences et l’expulsion des groupes armés qui occupent illégalement certaines zones. “Pas de paix sans justice”, “L’occupant dehors, la paix d’abord”, tels étaient les slogans qui résonnaient tout au long du parcours.
Franck YENGA