À son arrivée ce dimanche 4 mai, à l’aéroport international de Bangboka, Bolukola a été accueilli en grande pompe par les agents du Fonds ainsi que par de nombreuses victimes des conflits armés survenus à Kisangani entre 1998 et 2003.
Un accueil chaleureux et chargé d’émotion, qui traduit la reconnaissance collective envers les efforts déployés par l’équipe dirigeante intérimaire durant les huit derniers mois.
Souriant et visiblement ému, Chançard Bolukola a exprimé sa gratitude envers les victimes et tous ceux qui se sont mobilisés pour l’accueillir. Il a ensuite annoncé, avec enthousiasme, l’arrivée prochaine de bonnes nouvelles concernant le processus d’indemnisation.
« Je suis profondément touché par cet accueil. Cela nous donne encore plus de motivation pour continuer à travailler avec détermination. À Kinshasa, nous avons reçu de nouvelles directives. Un point de presse sera organisé très bientôt pour clarifier les questions liées aux recours et aux cas omis », a-t-il déclaré devant les victimes réunies.
« De bonnes nouvelles arrivent », a-t-il lancé sous les applaudissements nourris de l’assistance.
Lors de la récente réunion du Conseil d’administration, plusieurs zones d’ombre entourant le processus d’indemnisation ont été abordées, notamment celles concernant les recours et les personnes jusqu’ici non prises en compte.
Sous le leadership dynamique de Chançard Bolukola, le FRIVAO entend garantir une justice réparatrice à toutes les victimes des exactions de l’armée ougandaise (UPDF) sur le territoire congolais.
La prochaine étape consistera en l’extension des opérations d’indemnisation aux provinces issues du démembrement de l’ancienne Province Orientale, notamment l’Ituri, le Haut-Uélé et le Bas-Uélé. Ces zones ont également été durement touchées par les incursions de l’UPDF entre 1998 et 2003.
À Kinshasa, Chançard Bolukola a mené plusieurs consultations avec des notables de ces régions en vue d’élaborer une feuille de route claire et un plan de déploiement inclusif et participatif du Fonds.
Rédaction.
