Dans une déclaration faite à La Cloche du Congo ce mercredi 4 juin 2025, ce mouvement dénonce avec fermeté l’assassinat de Monsieur Bonny, survenu dans la nuit du mardi 3 au mercredi, à son domicile, dans la commune de la Tshopo.
Ce drame s’ajoute à une série noire de violences urbaines, caractérisées par des cambriolages accompagnés des viols et des meurtres perpétrés par des hommes armés encore non identifiés. Le climat d’insécurité semble s’installer durablement.
« Trop, c’est trop ! Les citoyens ne sont plus en sécurité, même dans leurs propres maisons. Les criminels circulent librement pendant que la population vit dans la peur. L’inaction des autorités devient une complicité silencieuse », déclare AMKA CONGO.
Depuis plusieurs semaines, Kisangani est en proie à des braquages à répétition, aussi bien dans les habitations privées que dans les commerces et les structures sanitaires. Ces attaques, souvent violentes, laissent les populations livrées à elles-mêmes, sans protection, ni réponse adéquate des forces de sécurité.
Face à cette situation jugée intenable, AMKA CONGO interpelle avec gravité les autorités urbaines et provinciales, les appelant à assumer pleinement leur responsabilité de protéger la population. Le collectif exige :
Des enquêtes rigoureuses pour identifier et traduire en justice les auteurs de ces actes criminels ; Un déploiement renforcé et permanent des forces de sécurité dans les quartiers de la ville.
« Kisangani mérite mieux. Nos vies comptent. Notre silence nous rendrait complices », insiste le collectif.
Tout en présentant ses condoléances les plus attristées à la famille de Monsieur Bonny, AMKA CONGO invite les citoyens à ne plus céder à la peur ni à la résignation. Il les appelle à se mobiliser pacifiquement pour réclamer un environnement sûr, digne et respectueux de la vie humaine.
Rédaction
