Regroupées au sein de plusieurs associations, les victimes des « guerres de six jours » montent au créneau pour dénoncer ce qu'elles qualifient de tentatives de déstabilisation orchestrées contre l’actuelle équipe dirigeante conduite par Chançard Bolukola Osony.
Selon ces associations, des réseaux obscurs mêlant acteurs politiques, leaders religieux et figures locales s’activeraient pour torpiller un processus d’indemnisation qui, pour la première fois, connaît une avancée significative. En sept mois, plus de 14 000 victimes ont été indemnisées sous la direction de Chançard Bolukola, contre moins de 100 victimes indemnisées sous l’administration précédente.
« Depuis l’arrivée de Chançard Bolukola, nous assistons à une gestion transparente, équitable et centrée sur les vraies victimes. Ces attaques sont le signe d’une tentative de retour aux pratiques du passé, que nous ne pouvons accepter », ont-elles déclaré dans un communiqué commun.
Les victimes s’opposent farouchement à toute tentative de réhabilitation de l’ancienne équipe dirigée par Mgr Mwarabu, qu’elles accusent d’avoir géré le fonds dans l’opacité la plus totale, avec des allégations graves de détournement et de négligence à l’égard des bénéficiaires.
Face à ce risque de régression, leur principale revendication est claire : la confirmation officielle par ordonnance présidentielle de Chançard Bolukola comme Coordonnateur du FRIVAO.
« Il incarne l’écoute, la transparence et une volonté réelle de réparation. Confirmer son mandat, c’est respecter la mémoire des victimes et garantir l’intégrité du processus », insistent-elles.
Les associations dénoncent également l’introduction de projets fictifs et occultes visant à capter frauduleusement les fonds d’indemnisation au détriment des véritables bénéficiaires déjà identifiés et enregistrés.
Dans une démarche proactive, une délégation de victimes a été envoyée à Kinshasa pour porter leur message auprès des autorités nationales. Leur objectif : défendre la réforme en cours, exiger la continuité institutionnelle et des garanties de transparence.
Sous l’impulsion de Chançard Bolukola, le FRIVAO a renforcé sa collaboration avec les structures de la société civile, intégrant les victimes dans la conception et la mise en œuvre de projets communautaires durables, rompant ainsi radicalement avec la gestion contestée de ses prédécesseurs.
« Nos souffrances ne sont pas négociables », a martelé l’un des porte-paroles, soulignant que les injustices du passé ne doivent pas être aggravées par celles du présent.
Rédaction.