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Kisangani : Le journaliste Serge Sindani toujours en détention, les appels à sa libération se multiplient

Le journaliste Serge Sindani, Directeur Général du média en ligne Kis24.info, passe ce jeudi 26 juin, sa troisième nuit dans un cachot des services de renseignements militaires à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. 

Sa détention suscite une vive indignation dans les milieux médiatiques et parmi les organisations de défense des droits humains.

Interpellé le mardi 24 juin 2025 en fin de matinée par un officier supérieur des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Serge Sindani a été conduit dans les installations des renseignements militaires de la 31e Région militaire. Il y a été longuement interrogé à propos d’une publication sur son compte X (anciennement Twitter), accompagnée d’une photo de lui sur fond d’avions de chasse Sukhoï stationnés à l’aéroport international de Bangoka à Kisangani. La légende de cette publication indiquait :

« RDC - Instant Kisangani : la ville est calme et sous contrôle avec nos avions de chasse Sukhoï. Bon dimanche. »

Cette publication semble avoir attiré l’attention des autorités militaires, qui l’ont interprétée comme potentiellement sensible dans le contexte sécuritaire actuel du pays. 

Les téléphones du journaliste ont été saisis, et aucune charge officielle n’a, pour l’instant, été communiquée.

Depuis son arrestation, plusieurs voix s’élèvent pour exiger sa libération immédiate. Des journalistes issus de différents médias, ainsi que des organisations de défense des droits humains et de la liberté de la presse, dénoncent cette détention et demandent sa libération immédiate.

Dans une déclaration publiée ce mercredi 25 juin, l’ONG Journaliste en Danger (JED) s’est dite profondément préoccupée par cette arrestation.

L’organisation souligne que Serge Sindani, connu pour ses publications sur les questions sécuritaires, aurait simplement voulu démentir de fausses informations circulant sur les réseaux sociaux à propos de la prétendue destruction de ces avions de chasse au front.

« Sans entrer dans le fond de cette affaire, Journaliste en Danger (JED) exprime sa préoccupation sur l’arrestation de ce journaliste. JED demande aux responsables militaires en charge de l’examen de cette publication, de faire preuve de retenue et de ne pas remettre en cause la bonne foi du journaliste », peut-on lire dans le communiqué.

Rédaction.

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