Au cours de cette rencontre, M. Bamanga a fait état d’un taux d’avancement mitigé. Sur les 11 infrastructures prévues dans ce territoire, seulement 4 ont effectivement démarré. Parmi celles-ci, deux sont totalement achevées, a-t-il précisé, illustrant un rythme d’exécution encore en deçà des attentes.
Les ouvrages lancés comprennent deux écoles, un centre de santé et un bâtiment administratif. Ces infrastructures visent à améliorer l’accès aux services sociaux de base dans cette partie enclavée de la province de la Tshopo.
Cependant, des obstacles ralentissent le bon déroulement des travaux. Selon le Coordonnateur du PNUD, la société Safrimex, à qui les travaux ont été confiés dans le cadre de la sous-traitance, serait à l’origine du retard observé. Elle ne rémunérerait pas convenablement les ouvriers, ce qui entraîne des arrêts fréquents et un faible rendement sur le terrain.
M. Bamanga a appelé à une révision du suivi contractuel et à une pression accrue sur les entreprises défaillantes afin d’accélérer la cadence des travaux. Il a également insisté sur la nécessité d’une collaboration renforcée entre les autorités locales et les partenaires techniques.
L’Assemblée provinciale, de son côté, a assuré qu’elle poursuivra ses efforts de suivi et de plaidoyer pour la réussite de ce programme phare du gouvernement congolais, censé impulser un développement durable à la base.
Dépêche/ Celcom de l'Assemblée provinciale.
