La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI/Tshopo) vient d’adresser une lettre de sommation aux géants de la
télécommunication Orange, Vodacom et Airtel, dénonçant la dégradation persistante et inacceptable de leurs services dans la province de la Tshopo.
Une copie de cette correspondance est parvenue à La Clocheducongo ce mercredi 24 décembre. Dans cette lettre, la NDSCI dresse de nouveau un tableau alarmant du calvaire quotidien vécu par les abonnés de Kisangani et de l’ensemble de la province. Selon cette structure de la société civile, passer un simple appel ou envoyer un SMS relève parfois de l’exploit, malgré l’achat régulier de forfaits.
Plus grave encore, l’organisation estime que la vente de forfaits non fonctionnels s’apparente à une escroquerie, les services promis n’étant pas effectivement rendus.
Parmi les principaux griefs soulevés dans la correspondance il y a : une connexion internet extrêmement lente, marquée par des coupures fréquentes ; des interférences répétées lors des appels téléphoniques ;
une tarification jugée abusive, avec des forfaits coûteux expirant parfois en moins de 48 heures, sans réelle consommation.
Pour la NDSCI, ces pratiques constituent une violation flagrante des droits des consommateurs dans une province déjà confrontée à de multiples défis socio-économiques.
Face à cette situation, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile exige des opérateurs des mesures immédiates, notamment : La réduction des prix de tous les forfaits jusqu’à l’amélioration effective de la qualité des services ; La prolongation de la durée d’expiration des forfaits internet à une semaine minimum ; La fin des coupures totales de connexion, devenues récurrentes.
Un délai de sept (7) jours est accordé aux sociétés concernées pour répondre favorablement à ces revendications.
À défaut de réaction, la NDSCI prévient qu’elle organisera des marches de protestation contre la présence des opérateurs de télécommunications à Kisangani, avec pour objectif de rendre leurs bureaux inopérants.
Un avertissement clair, lancé au nom de la défense des abonnés et du respect du patriotisme économique. « Nous vous prions de prendre les dispositions nécessaires avant l’expiration de ce moratoire pour éviter le pire », insiste la lettre, signée par Me Christian Kambi Mateleka, président de la NDSCI Tshopo, en date du 23 décembre 2025.
Rédaction.
