Il indique que les cours n'ont toujours pas repris dans les écoles publiques de ces quatre territoires depuis l'ouverture de l'année scolaire 2023-2024 le 04 septembre dernier.
"Moi je m'intéresse de mon entité PANGI (Kibombo, Kabambare, Kasongo, PANGI). Tous ces territoires sont en grève", a-t-il lâché.
Il souligne que les enseignants concernés ont conditionné la reprise des cours par la satisfaction de leurs revendications par le gouvernement congolais.
"Nous avons écrit la lettre après l'assemblée générale tenue le 25 août, nous nous sommes adressé aux autorités d'abord, de payer les arriérés de la prime de la gratuité aux enseignants des écoles publiques primaires. Il y a au moins les arriérés de deux mois. Nous avons recommandé à la CARITAS de payer les enseignants deux mois du coup, c'est-à-dire juillet et août avant le 15 septembre, arrivée le 15 septembre, nous sommes obligés maintenant de réclamer trois mois", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter :
"Donc, nous nous sommes dit, si on ne parvient pas à résoudre ou à répondre positivement à toutes ces préoccupations, nous n'allons pas lever la grève. Pas seulement seulement ce que je viens d'énumérer, il faut que les N.U soient également payés et qu'on cesse avec le problème des zones salariales. Je vous dis franchement, là à Kindu, par rapport à Kalima, le territoire de Pangi, nous payons beaucoup plus le transport que les gens de Kindu".
Il se demande par contre pourquoi cette disparité salariale s'observe seulement chez les enseignants alors cela n'est pas le cas chez d'autres fonctionnaires de l'État.
Il a par ailleurs fustigé l'insouciance des autorités face à leurs difficultés ainsi que le silence des élus du peuple de la province du Maniema.
