La reprise des atrocités dans la commune de Lubunga, continue à susciter des réactions. Les déclarations de condamnation des tueries et d'appel à l'intervention des autorités pour la cessation rapide des tueries, se succédent et se multiplient. L'une d'elles, est celle de Guy Ramy acteur politique de la Tshopo.
"Je suis un digne fils de la Tshopo, la plus vaste de notre pays en superficie. Et, depuis ma naissance, je n'ai jamais assisté à cette histoire rocambolesque qui se déroule chez moi, comme dans un film hollywoodien" se déchaîne Guy Ramy Lonia au sujet des massacres de tristement célèbre qui se déroulent depuis plus de six mois exactement dans la commune de Lubunga, situation qui selon lui, laisse planer un manque de volonté à tous les niveaux, exposant ainsi la population à l'extermination.
Pour ne pas rester indifférent, le Patron de la Fondation qui porte son nom, lance ce message patriotique: "Je demande à mes frères et sœurs, d'où qu'ils vivent, peu importe leur commune d'origine, d'arrêter de nous vendre à vil prix, de nous livrer au ridicule",
Au leader de la vision Tshopo autrement de s'interroger :
"Pourquoi et quelle bonne mauvaise raison peuvent pousser nos frères et sœurs à s'entretuer sans commune mesure ?
"Je viens à peine d'arriver et je suis tombé sur des images inimaginables. Je me demande s'il s'agit réellement de ma Tshopo natale, de ma ville de Kisangani qui a vu mon nombril à tout point de vue", se demande-t-il.
Et de renchérir : "Je demande aux parents, amis, familles et frères qui seraient derrière cette nébuleuse d'arrêter avec cette entreprise de tueries", lâche Guy Ramy Lonia, mort dans l'âme.
Pour rappel, Guy Ramy Lonia est l'un des jeunes les plus influents dans sa Tshopo natale avec une famille de notoriété connue de tous. Il ne réagit pas en néophyte mais, en harmonie avec ses convictions.
Selon nos sources, toutes les batteries sont en marche et ses équipes mobilisées pour voir ce qui doit être réellement fait en termes d'assistances pour soulager tant soit peu, ses compatriotes en détresse.
Rédaction