L'avion à bord duquel Martin Fayulu et sa suite se sont fait transporter, s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international de Bangkoka le soir. C'est qui a causé l'entrée en ville à la tombée de la nuit de ce candidat président de la république.
À Kisangani, Martin Fayulu est froidement accueilli par moins de mille personnes qui l'ont accompagné de l'aéroport international de Bangkoka jusqu'à l'esplanade de la poste où il a tenu son meeting.
Dans son discours de campagne, le candidat numéro 21 à la présidentielle du 20 décembre prochain, a commencé par écouter la population pour recueillir leurs problèmes. L'absence des routes, du courant, d'eau de la regideso, des emplois pour les jeunes,la vie chère, l'augmentation du prix de carburant, l'insécurité sont parmi les problèmes présentés à Martin Fayulu Madidi par les boyomais qui ont pris parole.
En réaction, Martin Fayulu a déclaré que l'heure est venue de doter la République Démocratique du Congo des dirigeants capables de relever ses multiples défis de développement.
Il s'est présenté comme un candidat idéal pour changer le congo.
Ainsi, le candidat Martin Fayulu a appelé tous les Tshopolais qui ont de cartes d'électeurs à aller massivement voter le 20 décembre.
" Tout celui qui a sa carte d'électeur, qu'elle soit en bon ou mauvais état aller voter le 20 décembre. Et celui qui a déjà perdu sa carte d'électeur ou qui ne voit pas son nom au centre dans lequel il s'est fait inscrire, doit aller à la CENI avant le vote. La CENI a fait tout ça pour décourager les gens car une fraude se prépare" a-t-il dit.
A cette occasion, Martin Fayulu Madidi a appelé les électeurs de la Tshopo à ne pas quitter les bureaux de vote le jour des scrutins. Cela permettra indique-t-il, de faire échec à tout cas de fraude électorale.
S'inspirant de la situation de 2018, Martin Fayulu demande aux congolais d'appliquer l'article 64 de la constitution, en cas de publication des résultats qui ne reflètent pas la vérité des urnes. Pour lui, il faut que le peuple chasse tout celui qui veut se maintenir ou accéder au pouvoir en dehors de la volonté populaire qui sera exprimée dans l'urne le 20 décembre prochain.
David salumu lehani.
