Les membres du parti déplorent cette violence inacceptable et expriment leurs condoléances à la famille de la victime.
Selon Hervé Diakiese, porte-parole d'Ensemble pour la République, l'attaque s'est produite alors que Dido Kakisingi se trouvait juste devant Moïse Katumbi dans le cortège qui venait de l'aéroport.
Actuellement, le corps de Kakisingi est à la morgue de l'hôpital Mapon à Kindu, où d'autres blessés graves sont également traités, dont Godard Bilenge, directeur adjoint de campagne de Matata Ponyo.
Le parti a dénoncé un climat délétère de violence et d'intolérance, pointant du doigt le gouverneur de la province, Afani Idrissa Mangala. Le porte-parole d'Ensemble pour la République a affirmé que cet événement tragique s'inscrit dans une série d'incidents orchestrés.
Il a rappelé un précédent impliquant le gouverneur dans des actes de violence à l'encontre de Salomon Idi Kalonda lors de son séjour à Kindu dans le cadre de l'opération d'enrôlement des électeurs.
En outre, Hervé Diakiese a accusé le gouverneur d'entraver le déroulement des meetings en interdisant l'utilisation de la Tribune centrale. Lorsque l'organisation avait envisagé une solution alternative avec la Place Matata Ponyo, les forces de sécurité ont été mobilisées pour démanteler le podium, selon les dires du porte-parole du parti.
Ces événements soulèvent des préoccupations quant à la sécurité et à la liberté d'expression lors de la campagne électorale en République démocratique du Congo. Ensemble pour la République appelle à une enquête approfondie sur l'attaque et demande que les responsables soient traduits en justice. Le parti exhorte également les autorités à garantir un environnement pacifique pour les activités politiques et à prévenir toute forme de violence à l'avenir.
Franck YENGA
