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Tshopo/Crise sécuritaire : très critique envers les élus, la NDSCI Tshopo déballe ses pistes de solution

 La crise sécuritaire couplée à une tentative de déstabilisation politique de la province de la Tshopo,ne laisse pas indifférente la nouvelle dynamique de la société civile ( NDSCI) Tshopo. Dans une déclaration faite à la presse mardi 14 novembre, cette organisation monte au créneau. Voici ci-dessous sa déclaration en intégralité.

LA PROVINCE DE LA TSHPOPO, VICTIME DE LA CUPIDITE ACERBE DE SES ELUS ?
La province de la Tshopo traverse l’un des moments difficiles
de son histoire. La
situation sécuritaire qui prévaut dans les territoires d’Ubundu, d’Opala et dans la
commune de Lubunga autour du conflit communautaire opposant les Mbole et les
Lengola confirme la gravité de la situation dans laquelle la Province est plongée. Rien et
alors rien ne peut justifier cette cruauté, même pas la signature du contrat d’occupation
de terres en faveur de la société Cap-Congo.
En Afrique, c’est dans le moment difficile que les gens se rassemblent pour trouver
solution au malheur qui les guette. Mais pour certaines filles et certains fils de la
Tshopo, ce genre de moment est plutôt une occasion propice pour eux de se faire une
santé politico-financière. Cette avidité est observée particulièrement parmi certains élus
provinciaux et nationaux de la Tshopo. Alors que la population de notre province a
urgemment besoin de la cohésion et collaboration entre les institutions politiques en
vue de trouver ensemble les solutions idoines à la crise sécuritaire manifestement
alimentée par les ennemis de la paix et du développement de la Tshopo, certains
députés véreux et manipulés à souhait ne jurent qu’à l’instabilité entre le Gouvernement
provincial et l’Assemblée provinciale en initiant certaines actions parlementaires
manifestement alimentaires et populistes à connotation électoralistes. C’est bien triste
pour l’avenir de notre province !
L’Assemblée nationale très préoccupée par ce conflit communautaire a dépêché il y a
peu, une équipe constituée essentiellement des députés nationaux de la Tshopo pour
venir s’imprégner de la situation. Malheureusement et contre toute attente de la
population, ces élus ont refusé de venir à Kisangani sous prétexte qu’ils n’ont pas
l’argent, pourtant ils touchent des émoluments allant jusqu’à 23.000 $ le mois sans
compter d’autres avantages sociaux. Quel mépris pour les électeurs! Selon les dernières
informations à notre possession, quelques-uns de ces députés se sont envolés en Europe et en Afrique du Sud et cela pour de raisons touristiques. Quel cynisme!. 
Au regard de tout ce qui précède, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Congo,
Coordination de la Tshopo estime que la Province de la Tshopo est indubitablement
victime de la cupidité de ses élus tant au niveau provincial que national et considère
que sa campagne d’éducation civique et électorale dénommée « Zéro élu réélu pour un
Congo fort et unis » est le seul moyen pour que le Congo, mieux la Tshopo se
débarrasse de tous ces élus médiocres qui n’ont que leurs intérêts comme boussole.
Ainsi, en vue de mettre fin au conflit communautaire qui a déjà fait de centaines de
victimes et poussé plusieurs familles à quitter leurs habitations, la NDSCI demande :
1. Au Gouvernement national :
-
De prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de mettre fin à ce conflit
et poursuivre en justice tous les auteurs de crimes commis, y compris les
tireurs de ficelle ;
-
Renforcer en nombre les forces de sécurité dans la zone où les atrocités
persistent et assurer leur prise en charge totale pour éviter qu’elles ne se
tournent contre les populations pour leur survie ;
-
Envoyer une assistance humanitaire conséquente en faveur des milliers de
déplacés qui vivent déjà dans des conditions dangereusement inhumaines à
Kisangani.
2. Au Gouvernement provincial :
-
D’organiser dans toute urgence une table ronde sécuritaire devant réunir les
leaders de communautés Lengola, Mbole et Kumu ; les responsables de
grandes églises œuvrant dans le milieu à conflit ; les responsables de la
Société civile ; les notables de la Province et la délégation du Gouvernement
central;
-
De venir en aide aux déplacés en attendant que l’aide du Gouvernement
central n’arrive.
3. Aux députés provinciaux :
-
D’arrêter de déstabiliser les institutions avec des actions parlementaires
populistes, alimentaires et électoralistes car le temps n’est plus à la division
et au calcul politicien, mais plutôt à l’unité et à la cohésion entre les filles et
fils de la Tshopo afin qu’ensemble ils puissent juguler cette crise qui n’a fait
que trop durer.
4. A la population :
-
De garder le calme et ne pas perdre l’espoir, surtout de ne pas se laisser
manipuler par les ennemis de la Tshopo qui se donnent de la joie en voyant
nos sang couler ;
-
De dénoncer auprès des forces de sécurités et des autorités tout mouvement
suspect dans le milieu parce que les ennemis vivent sans doute avec nous ;
-
D’appuyer la Campagne « Zéro élu réélu » en sanctionnant négativement tous

Rédaction.

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