Elle est traquée par des inconnus à la suite de la publication dans les réseaux sociaux , de l'audio de l'un des cadres de son service. Agissant en son nom propre.
Ce cadre occupant les fonctions de contrôleur provincial de la protection civile, a dénoncé c'est qu'il qualifie de détournement de certains vivres et non vivres envoyés par l'église de Jésus-Christ des saints de dernier jour, comme aide humanitaire aux sinistrés des inondations de Kisangani et les déplacés du conflit des communautés mbole et lengola.
Dans cet audio, ce cadre de la protection civile cite nommément la ministre provinciale des affaires sociales et humanitaires de la Tshopo Bernadette Furaha, comme l'une des auteurs de ce prétendu détournement des biens.
Cette situation apporte aujourd'hui, un grand malheur au responsable de la protection civile de la Tshopo.
Dans une mise au point faite à la presse de Kisangani ce samedi 24 février, dans son lieu de refuge, la coordonnatrice provinciale de la protection civile Marceline Minga dit être surprise d'entendre le chargé de communication de la ministre provinciale des affaires sociales et humanitaires Trésor OSONO citer innocemment son nom sur la RTNC Kisangani et dans des audios qui circulent dans les réseaux, comme la personne qui dénonce ce détournement à travers son l'un des cadres de son service.
" Je suis étonnée d'écouter mon nom cité, comme quoi, c'est moi qui suis auteur de la dénonciation de détournement des vivres et non vivres destinés aux sinistrés des inondations de Kisangani et Isangi ainsi que des déplacés du conflit mbole-lengola. Je n'ai fait aucune dénonciation ni par écrit ni par audio sur ce dossier.
Les gens qui me citent sont dans le jugement des valeurs, ils cherchent à m'humilier et à me faire porter un chapeau qui n'est pas le mien " dit-elle.
A elle d'ajouter :
Si Trésor OSONO chargé de communication de madame Bernadette Furaha, a des preuves de ma dénonciation, qu'il les apportent à la justice qui doit suivre toute sa procédure pour que je sois interpellée en bonne et due forme, au lieu de m'envoyer des inconnus pour tenter de m'enlever.
Je suis traquée comme une sorcière, voleuse ou quelqu'un qui a tué".
Pour la coordonnatrice provinciale de la protection civile de la Tshopo, l'audio diffusé dans les réseaux sociaux par son collaborateur, n'engage à rien sa personne ou son service.
Le contrôleur provincial n'est pas le chargé de communication de la protection civile de la Tshopo, c'est plutôt Trésor Fundi qui porte la voix du service.
S'agissant du projet d'assistance humanitaire aux sinistrés des inondations et déplacés de Lubunga, le numéro 1 de la protection civile , affirme que ce projet a été élaboré par son service en collaboration avec la division provinciale des affaires sociales et humanitaires et soumis à l'église de Jésus-Christ des saints de dernier jour pour obtenir un financement.
Lors du décaissement de fond, ce bailleur a sélectionné l'ONG femme de la foi en avançant comme raison, la protection civile est un nouveau service et ne se trouve pas dans son système pour gérer un grand montant d'argent.
Tout en remerciant le partenaire pour avoir exaucé à leur demande d'assistance aux déplacés de Lubunga qui galèrent et les sinistrés des inondations, Marceline dit n'est pas connaître la manière dont le fond a été géré et elle n'a non plus demandé le montant de financement.
"Nadine devrait avoir honte de dire quelle m'a remis les jetons et en qualité de qui?" S'interroge-t-elle.
"Je suis congolaise, j'ai le droit de travailler et de m'installer partout dans mon pays pour rendre service à ma nation" renchérit Marceline Minga qui est une bonne élève de la vision du chef de l'État qui prône la bonne gouvernance et la lutte contre les antivaleurs, indique qu'elle est victime d'un règlement des comptes à cause de la rigueur dans son travail.
Rédaction.
