Longtemps attendus, les arrêts de la cour d'appel de la Tshopo, siégeant en matière des contentieux électoraux des législatives provinciales du 20 décembre 2023, ont été rendus ce jeudi 28 mars 2024, dans une audience publique.
Le ciel n'est pas tombé. La cour administrative d'appel a simplement dit le droit demandé par les boyomais revulsés par les échos de tentatives de tripatouillage des résultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ainsi, les 32 requêtes introduites par les candidats malheureux sollicitant l'annulation des résultats provisoires publiés par la CENI sont toutes déclarées irrecevables.
"Le défaut de qualité est l'une des raisons ayant conduit la cour à les rejeter".
Par conséquent, cette juridiction a publié les résultats définitifs en confirmant les résultats provisoires publiés par la centrale électorale sans rien modifier.
Quand le droit entre par la porte,la politique sort à travers la fenêtre, nous dit un adage. Cela a bien fonctionné à la cour d'appel. Les juges ont malgré les pressions politiques et les probables sollicitations de corruption,sont restés dans la loi en vue de maintenir la paix sociale constatée actuellement dans la Tshopo. Ainsi, les 29 députés provinciaux de la Tshopo peuvent désormais siéger en toute quiétude si le conseil d'État n'est pas saisi par ceux qui sont lésés par ces décisions de la cour d'appel, dans les 48 heures que la loi leur accorde.
Rédaction