Dans son intervention le directeur provincial de l'OVDA Didier Litolongo, a laissé entendre que son service a reçu en 2023 deux financements pour réhabiliter et entretenir certaines routes de desserte agricole de la Tshopo.
Il s'agit :
1/ du programme d'entretien routier 2022 troisième tranche financé par le fond national d'entretien routier (FONER) à la hauteur de 361.622.951,83 francs congolais. Avec ce fond 257 kilomètres des routes de desserte agricole ont été entretenues dans les péripéties de la ville de Kisangani et dans les territoires d'Isangi et OPALA.
2/ Le projet de stabilisation de la paix par la réhabilitation et l'entretien des routes de desserte agricole financé par le gouvernement congolais par le biais du ministère de la justice.
Un projet financé à la hauteur d'un million 750 milles dollars. Avec ce financement l'Office des voies de desserte agricole direction de la Tshopo réhabilite et entretien environ 1081 kilomètres des routes et pistes rurales sur l'ensemble de la province de la Tshopo c'est-à-dire dans les périphéries de Kisangani et les 7 territoires de la Tshopo.
Des routes qui étaient dans un état de dégradation très avancée et d'autres presque inexistantes.
A travers la méthode de haute intensité de la main d'oeuvre ( HIMO), l'OVDA utilise plus des 400 jeunes regroupés dans différentes brigades d'entretien routier des territoires.
Cela l'a déjà permis de réaliser plusieurs travaux.Ces réalisations par territoire se présente de la manière suivante :
-Isangi : sur 256 km prévus : 166 sont déjà réhabilités
-Yahuma : sur 150 km prévus : 75 sont déjà exécutés
-Ubundu : sur 185 km prévus : 88 sont déjà exécutés
-Bafwasende : sur 95 km prévus : 43 sont déjà exécutés
-Basoko: sur 113km prévus : 50 sont déjà exécutés
-Banalia : sur 152km prévus: 65 sont déjà exécutés
-Opala : sur 110Km prévus : 55 sont déjà exécutés et
- Henterland de Kisangani : Sur 33 Km prévus : 16 sont déjà exécutés.
Cependant,ce service public qui s'emploie à rendre praticable les 7500 kilomètres composants le réseau des routes de desserte agricole de la Tshopo si les moyens nécessaires sont mise à sa disposition, fait face à plusieurs défis qui rendent compliquer son travail sur terrain.
Il s'agit notamment : de l'existence sur les tronçons retenus par le projet, de plusieurs cours d'eau nécessitant la construction, la réhabilitation et l'entretien des ouvrages d'art comme : ponts, dalots et buses afin de rendre ces routes praticable. Ajouter à cela la dégradation très avancée des routes nationales et provinciales et le manque d'appropriation du projet par beaucoup de bénéficiaires.
Ainsi, Didier Litolongo appelle la population bénéficiaire des routes de desserte agricole déjà réhabilitées à protéger ces ouvrages qui visent à désenclaver les principaux bassins de production agricole de la Tshopo et contribuent à la sécurité alimentaire et à l'allègement de la pauvreté des populations vivant en milieux ruraux.
Rédaction.
