Une situation qui a trop perduré et qui nécessite une cure de jouvence afin de juguler l’insécurité s’installa en maître et rétablir la paix et la cohésion entre les deux communautés en conflit.
Face à cette situation inquiétante, des voix se lèvent afin de contribuer au retour de la paix.
Parmi ces personnes, figurent Maître Janvier Folo, juriste de formation et jeune notable Enya.
Dans sa contribution à l’éradication de la crise Mbole-Lengola, Janvier Folo estime que cette situation nécessite plusieurs stratégies et étapes à observer pour atteindre tant soit peu une solution de réconciliation et instaurer l’autorité de l’Etat sur cette entité.
Des pistes de solution
Poursuivant sa quête dans la résolution pacifique du conflit Mbole-Lengola, Janvier Folo propose aux autorités compétentes de faire des itinérances dans les deux centres des territoires d’Ubundu et Opala tout en organisant des consultations et des tables rondes avec les différentes couches sociales de la population.
Pour parvenir à la conciliation de deux parties en conflit, Me Janvier Folo invite les autorités à initier des dialogues permanents de l’unité et d’amour en invitant les différents chefs coutumiers, des localités ou de regroupements de différents territoires de la province.
Il estime que c’est impérieux de revisiter les limites de terres entre la commune de Lubunga avec le secteur de Lubuya-Bera-Opala-Ubundu.
En guise de sécurité, ce chercheur de résolution de ce conflit estime que les autorités devraient renforcer la présence des éléments de sécurité sur les deux axes routiers Opala et Ubundu durant la période de réconciliation tout en créant une commission de suivi des différentes résolutions et leurs mises en œuvre.
La question de l’identification des concessionnaires sur les deux axes demeure l’une de proposition devra intéresser les autorités compétentes.
Tout porte à croire que la résolution du conflit intercommunautaire Mbole-Lengola nécessite des stratégies et étapes afin de ramener la paix dans cette partie de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo.
Ce conflit qui persiste depuis une année continue d’enregistrer plusieurs dégâts collatéraux dont des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de la population fuyant les atrocités.
Rédaction
