Chaque année, le 17 mai, la République démocratique du Congo se souvient de l'entrée de l'AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) à Kinshasa en 1997, mettant ainsi fin à 32 ans de règne dictatorial du Maréchal Joseph-Désiré Mobutu.
À cette occasion, un vibrant hommage a été rendu aux anciens combattants qui ont servi avec fidélité et loyauté sous le drapeau. Leur contribution a été saluée et ils ont reçu le respect et la reconnaissance de toute la nation congolaise. Leur courage et leur dévouement resteront gravés dans les mémoriaux de l'histoire victorieuse de la nation.
Quels sont les acquis de cette libération ? Aujourd'hui, la date du 17 mai est désignée comme la Journée nationale de la révolution et des forces armées de la République démocratique du Congo, en l'honneur des forces armées qui ont libéré le pays du régime Mobutiste.
Pour marquer cette journée, l'armée congolaise s'est réunie au rond-point FORESCOM, où une stèle commémorative du soldat congolais a été érigée. Le général de brigade Sylvain Ekenge, commandant adjoint du Service de communication et d'information des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a rappelé que les militaires congolais ont combattu et remporté des batailles dans plusieurs villes et pays.
"Ils ont combattu dans l'Est de l'Afrique, en Birmanie, en Ethiopie et au Cameroun. Quand on parle de Saio, Gambela, ce sont des villes de l'Ethiopie. Ce sont ces endroits, ces noms qui marquent les grandes victoires de la force publique et ces victoires ont été immortalisées par les avenues", a déclaré le général Ekenge.
Il est important de note que cette commémoration rappelle l'importance de reconnaître et de célébrer le courage et le sacrifice des anciens combattants congolais. Leur engagement a contribué à l'avènement d'une nouvelle ère en République démocratique du Congo.
Franck YENGA