Leur objectif était de revendiquer la libération de certains de leurs camarades, arrêtés parmi les 65 présumés auteurs d'actes de vandalisme sur un immeuble en conflit, situé à proximité de la résidence de l'ancien président Joseph Kabila, dans la commune de Gombe, au nord de la capitale.
Un militant de l'UDPS, présent sur les lieux, a déclaré : "Nous demandons une liberté sans condition de nos militants, ils sont tous innocents. Nous n'accepterons pas cette injustice et ce complot".
Ces déclarations soulignent la tension croissante entre les partisans du parti au pouvoir et les forces de l'ordre.
Les événements ayant conduit à ces arrestations remontent à la nuit du 31 juillet au 01 août, lorsque la police congolaise a mené une opération au siège de Force du progrès, l'un des groupes affiliés à l'UDPS. Au cours de cette descente, 137 personnes ont été interpellées. Des armes blanches ont également été saisies lors de cette opération.
Ce procès en flagrance se déroule devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, et la situation continue d'évoluer, avec des appels à la libération des détenus et des préoccupations croissantes concernant les droits humains et la justice en République démocratique du Congo.
Franck YENGA
