Cette action vise à mettre en lumière les atteintes aux droits démocratiques et les tentatives d'étouffement des voix dissidentes.
Dans un mémorandum poignant, les manifestants ont accusé le gouvernement de mener une véritable chasse aux sorcières contre toutes les voix critiques.
« Votre gouvernement semble avoir fait le choix de museler toute dissidence et d'étouffer toute initiative démocratique, en recourant à des enlèvements et à des détentions arbitraires des opposants politiques et des citoyens qui osent dénoncer les abus en toute légalité », ont-ils déclaré.
Les participants à cette manifestation ont exigé la libération « inconditionnelle de tous les prisonniers politiques ». Parmi les noms cités, on retrouve des figures emblématiques telles que Seth Kikuni, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, et Mike Mukebayi. Ils ont souligné que ces arrestations constituent une violation flagrante des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les conventions internationales.
En outre, les manifestants ont appelé à des enquêtes « sérieuses et impartiales » sur l'assassinat de Chérubin Okende, un événement tragique qui a choqué l’opinion publique.
À l'issue de leur sit-in, les organisateurs ont remis leur mémorandum au ministre de la Justice, Constant Mutamba, affirmant ainsi leur détermination à faire entendre leur voix face à un régime qu'ils jugent de plus en plus autoritaire.
Franck YENGA
