Selon le VPM de l'Intérieur, ce chiffre, encore temporaire, résulte des tirs de sommation, tandis que les autres victimes ont perdu la vie suite à des bousculades ou à des étouffements. En outre, 59 blessés ont été pris en charge par le gouvernement, et des cas de femmes victimes de viols ont également été signalés.
Sur le plan matériel, Jacquemain Shabani a indiqué que plusieurs infrastructures, notamment les bâtiments administratifs, le greffe, l'infirmerie et les dépôts de vivres, ont été ravagés par des incendies. Il a exprimé la satisfaction du gouvernement quant au retour au calme, tout en déplorant ces événements tragiques et en présentant ses condoléances aux familles touchées.
Le ministre a également rassuré l’opinion publique en affirmant que les enquêtes sont en cours et que des informations supplémentaires seront fournies ultérieurement.
Cependant, la tension restait palpable au sein du centre pénitentiaire de Kinshasa au cours de la journée du lundi 02 septembre, avec des tirs à balles réelles encore entendus, sans que la cause de ces échauffourées n'ait été révélée.
Franck YENGA
