Le ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro, a brillé par son absence lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale ce lundi 25 novembre consacrée à l'examen et au traitement de la motion de défiance initiée à son encontre. La raison de cette absence a été révélée par Jacques Ndjoli, rapporteur de la chambre basse : le courrier sollicitant la Première ministre pour que Gisaro soit présent n'a pas été reçu à la Primature le vendredi précédant.
Ce document, selon les informations, devrait être déposé aujourd'hui, et la date d'une nouvelle plénière pour discuter et voter sur cette motion est en attente. L'initiateur de cette démarche, le député Mechack Mandefu, dénonce une situation qu'il qualifie « d'étouffement de sa motion par la corruption ».
« Si la dictature, l’incompétence et la corruption s’installent au sein du travail parlementaire, une révolution parlementaire pourrait bien devenir une nécessité pour répondre aux nombreuses préoccupations d'une population en détresse », a-t-il déclaré, soulignant l'urgence de la situation.
Au total, 58 députés ont apposé leurs signatures sur cette pétition, accusant Alexis Gisaro d'une incompétence manifeste, notamment en ce qui concerne le développement des infrastructures routières, particulièrement à Kinshasa.
Franck YENGA.