Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a réaffirmé sa volonté de modifier la Constitution du pays. Il aspire à un texte "adapté aux réalités" de la RDC et a annoncé la mise en place d'une commission dédiée à l'élaboration d'une nouvelle version de la Constitution. Cette déclaration a été faite le mercredi 23 octobre, lors de sa visite à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
"Notre Constitution n'est pas bonne", a déclaré le chef de l'État, évoquant un texte "élaboré à l'étranger et par des étrangers". Le texte en vigueur, adopté en 2006 et révisé en 2011, ne refléterait plus les réalités et les aspirations du peuple congolais, selon Félix Tshisekedi. Pour lui, il est temps d'avoir une constitution qui prenne en compte les spécificités et les priorités nationales.
Dans le même élan, le député national Laddy Yangotikala a exprimé son soutien à cette initiative présidentielle. Lors d'un point de presse tenu à Kisangani, l'élu de cette ville a estimé que certains articles de l'actuelle constitution "donnent le pouvoir aux ennemis de la République". Selon lui, une révision s'impose pour garantir une souveraineté sans faille et une meilleure protection des intérêts de la nation congolaise.
Laddy Yangotikala et Félix Tshisekedi semblent donc partager une vision commune : celle d'un texte fondamental réformé pour renforcer la souveraineté de la RDC et répondre aux défis actuels du pays. Cette convergence de vues pourrait marquer le début d'un processus constitutionnel historique, avec pour objectif de doter le pays d'une nouvelle loi fondamentale plus en phase avec ses réalités socio-politiques.
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