À Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, située au nord-ouest de la République Démocratique du Congo, la population vit une période d'angoisse croissante. Les problèmes d'électrification, d'approvisionnement en eau, de sécurité et d'infrastructures routières comme de la famine, sont devenus cruciaux pour les habitants de cette région, qui comprend sept territoires plus la ville de Kisangani.
L'acteur politique Athongo Angotoluwa Fernand, influent de la province, a exprimé son inquiétude face à la détérioration des conditions de vie des Tshopolais. De nombreux ménages peinent à accéder à l'eau potable, à l'électricité et aux denrées alimentaires, tout en se sentant menacés par l'insécurité grandissante.
Il a déclaré : « La responsabilité du gouvernement central est d'assurer l'électrification de la ville de Kisangani. Il est inacceptable que cette ville demeure dans l'obscurité, surtout après les efforts déployés par certains dignitaires de la Tshopo lors de l'accueil du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et de son équipe gouvernementale, notamment le ministre des Finances, Doudou Roussel Fwamba Likunde Li-Botayi, ainsi que grâce à l'esprit patriotique et managérial du gouverneur de province, Paulin Lendongolia Lebabonga. »
Athongo a également soulevé des questions critiques concernant les actions des responsables gouvernementaux : « Que fait le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrographiques ? Que fait le directeur général de la SNEL (Société Nationale d'Électricité) et celui de la Regideso (Régie de Distribution d'Eau) ? »
En effet, il a insisté sur le fait que la province de la Tshopo mérite un meilleur traitement que celui qu'elle reçoit actuellement, en comparaison avec d'autres provinces du pays qui bénéficient de services adéquats pour assurer la survie de leur population. Il a conclu en dénonçant le système de facturation forfaitaire imposé par la SNEL et la Regideso, qui ne parviennent plus à servir efficacement leurs abonnés.
Rédaction.