L’élu de Kisangani a salué les avancées réalisées durant ces 3 journées de réflexion, tout en insistant sur l’urgence de transformer les promesses en actions concrètes.
« Ce forum a marqué une étape importante dans la quête de stabilité et de progrès pour notre province de la Tshopo. Les participants, venus de tous les horizons, ont exprimé leur volonté de tourner la page des divisions et de se concentrer sur les véritables défis de notre province », a-t-il déclaré.
Selon lui, les résolutions prises, notamment celles visant à renforcer la cohésion sociale et à améliorer la gestion des ressources, montrent que les acteurs politiques, économiques et communautaires de la Tshopo sont conscients de leur responsabilité historique.
Cependant, Claude Bolila reste lucide sur les obstacles qui subsistent. Il estime que les paroles doivent désormais laisser place à des actes concrets.
« Le travail ne fait que commencer. Il faut que chaque acteur respecte les engagements pris lors de ce forum. Les habitants de la Tshopo attendent des résultats tangibles », a-t-il martelé.
L’élu de Kisangani a également souligné que la paix et le développement nécessitent des efforts collectifs et constants.
« Les défis sont nombreux : la réconciliation entre les communautés, le désenclavement des territoires, la lutte contre la corruption, et surtout, l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Ce sont des priorités sur lesquelles nous devons travailler dès maintenant. »
Par ailleurs, Claude Bolila s’est dit optimiste quant à l’avenir de la province, à condition que les résolutions adoptées soient suivies d’efforts conjoints.
« Ce forum nous a donné une feuille de route claire. Nous avons le devoir de mobiliser toutes les énergies pour faire avancer la Tshopo. Nos ressources humaines et naturelles sont des atouts majeurs, mais elles doivent être gérées de manière responsable et équitable », a-t-il ajouté.
Il a, enfin, lancé un appel à la mobilisation générale.
« Que chacun, à son niveau, joue son rôle. La paix et le développement ne sont pas des responsabilités réservées aux dirigeants, mais une mission collective. Ensemble, nous pouvons bâtir une Tshopo prospère et unie.», a-t-il renchéri.
Rédaction
