Cette décision marque une avancée majeure dans la reconnaissance internationale de l’agression que subit la RDC et exige le retrait immédiat et inconditionnel du M23 de Goma, Bukavu et de toutes les zones qu'il occupe.
Dans un communiqué de presse publié le lundi 24 Février 2025, la Ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a salué cette résolution comme une nécessité absolue face à l’urgence humanitaire et sécuritaire dans l’Est du pays. Elle a souligné que cette décision, prise sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, est juridiquement contraignante pour tous les États membres et s’impose à tous les acteurs impliqués dans la résolution du conflit.
« Il ne peut plus y avoir d’ambiguïté : cette résolution fixe un cadre indiscutable pour guider les efforts régionaux et internationaux vers une paix durable en RDC. Elle transforme les engagements diplomatiques souvent restés imprécis en obligations claires et contraignantes. » dit Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre des Affaires Étrangères.
La résolution nomme explicitement le Rwanda comme soutien direct au M23 et exige des mesures immédiates, notamment :
- Le retrait immédiat et sans conditions des Forces de Défense Rwandaises (RDF) du territoire congolais
- La cessation des hostilités et le démantèlement des administrations illégitimes du M23
- Le respect absolu de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC
Au-delà de la reconnaissance du rôle du Rwanda dans l’agression, la RDC appelle la communauté internationale à prendre des mesures concrètes et immédiates :
- Extension et intensification des sanctions contre le Rwanda et le M23
- Imposition d’un embargo immédiat sur les minerais illicites exportés depuis le Rwanda
- Suspension du Rwanda des opérations de maintien de la paix des Nations Unies
- Contrôle renforcé des transferts d’armes vers le Rwanda
La République Démocratique du Congo réaffirme son engagement dans les processus de paix aux niveaux régional et international. Elle continuera de coopérer étroitement avec le Conseil de Sécurité de l’ONU et les autres mécanismes diplomatiques pour garantir l’application effective et rapide de cette résolution.
Rédaction.
