Les représentants des Corps Académique, Scientifique, Administratif, Technique et Ouvrier de l'Université de Kisangani se sont réunis ce mardi 11 mars 2025 pour évaluer la situation au sein de leur institution.
Au cours de cette rencontre tripartite, ils ont exprimé leur profonde indignation face à un nouveau vol qualifié, perpétré dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 mars 2025 dans le BATAM. Cette fois, le coffre-fort de l'université a été entièrement vidé, aggravant une situation déjà préoccupante.
« Pendant que le personnel de l’université s’attendait à recevoir au moins deux mois d’indemnités de transport, majorées de plus de 30 % conformément aux résolutions du dernier Conseil extraordinaire de l’université du 29 janvier 2025, ce vol met en péril nos attentes. Cette situation risque de contraindre l’ensemble du personnel à suspendre ses prestations pour exiger la transparence sur ces vols répétés, dont les rapports d’enquête ne sont toujours pas rendus publics. Cela s’apparente à un suicide collectif orchestré par un groupe de personnes cherchant à freiner le développement de l’université », ont-ils dénoncé dans leur déclaration d’indignation parvenue mercredi 12 mars à la Clocheducongo.
Ils ont ajouté :
« Nous saisissons cette occasion pour appeler l’ensemble du personnel à la vigilance et exhorter les autorités compétentes, à tous les niveaux, à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce climat malsain au sein de l’Université de Kisangani. »
Il convient de rappeler que depuis l’arrivée du comité de gestion dirigé par le recteur Jean Faustin Bongilo, l’Université de Kisangani a déjà été victime de deux vols spectaculaires au niveau du BATAM, suscitant de vives réactions et des inquiétudes au sein du personnel.
Rédaction