La rencontre s’est tenue en présence de plusieurs députés provinciaux et représentants de la société civile.
Cette visite marque le lancement du processus d’indemnisation des victimes dans le Haut-Uélé, à travers l’installation prochaine d’une antenne provinciale du FRIVAO à Isiro.
Ce bureau aura pour mission de rapprocher les services du Fonds des communautés affectées et de faciliter la collecte de données sur les préjudices subis.
Lors des échanges, Chançard Bolukola a présenté les objectifs du FRIVAO, son mode de fonctionnement et les modalités de collaboration avec les autorités locales, la société civile et l’association des victimes. « Je trouve que la ville d’Isiro est calme, et notre visite vise à établir un premier contact avec les notables, la société civile ainsi que l’association des victimes », a-t-il déclaré.
L’antenne provinciale servira de relais pour la documentation des exactions commises par l’armée ougandaise, en vue d’un processus d’indemnisation équitable, fondé sur des données fiables. Deux axes prioritaires ont été définis : la collecte et la vérification des témoignages, ainsi que la mise en place de mécanismes de réparation crédibles.
Par ailleurs, le coordonnateur du FRIVAO a insisté sur l’importance de valoriser les « parcours héroïques » des victimes, dans une approche rigoureuse, respectueuse des droits humains et conforme aux standards internationaux.
Le gouverneur Jean Bakomito a salué cette initiative qu’il qualifie de « pas décisif vers la justice réparatrice », et a invité tous les acteurs locaux à collaborer pleinement avec le Fonds.
Rédaction
