Il s'agit de la deuxième promotion des moniteurs supérieurs des Droits de l’Homme formés par le Bureau des Inspecteurs des Droits de l’Homme (BIDH-RDC), qui les a honorés lors d’une cérémonie émouvante organisée samedi 7 juin 2025, dans l’amphithéâtre de l’Université de Kisangani.
Leur mission est claire : défendre les plus vulnérables, documenter les violations des droits humains et les dénoncer publiquement. Formés pour agir sur le terrain, même dans les zones les plus enclavées, ces moniteurs seront les yeux et la voix de la justice, là où les projecteurs ne brillent jamais.
En procédant à cette remise de diplômes, le BIDH-RDC affirme sa volonté de renforcer l’État de droit et d’enraciner la justice sociale dans les coins reculés du pays. La cérémonie a été marquée par un discours fort et inspirant de Patrick Mupasa, manager national du BIDH-RDC, venu spécialement de Kinshasa.
« Aujourd’hui, nous décorons des femmes et des hommes de conviction, des terrains et des actions. Ce sont des sentinelles silencieuses mais actives, dont l'engagement dans l’ombre permet à notre pays de progresser vers un État de droit, une justice équitable et une paix durable », a-t-il déclaré.
Dans un contexte où les défenseurs des droits humains sont parfois confrontés à l’hostilité et à l’indifférence, Mupasa a salué leur bravoure et leur résilience. Il a rappelé que le respect des droits fondamentaux est la condition sine qua non d’un développement véritable et durable.
« Il n’y a pas de paix durable sans justice, pas de justice sans vérité, pas de vérité sans liberté. Et il n’y aurait jamais de développement sans respect de la dignité humaine », a-t-il insisté.
Les moniteurs nouvellement formés auront pour rôle de documenter les exactions, sensibiliser les populations, porter la voix des sans-voix et servir de trait d’union avec les institutions judiciaires. Ils seront Présents dans les villages, les quartiers, et partout où les droits sont menacés. Ils deviennent des piliers de la conscience nationale.
Patrick Mupasa a rappelé que cette décoration dépasse la simple symbolique :
« Être moniteur supérieur, ce n’est pas porter une médaille, c’est porter une conscience. Vous êtes les gardiens de notre mémoire collective, les accusateurs silencieux de notre indignité, les bâtisseurs de notre espérance. »
Lors de la même cérémonie, le BIDH-RDC a décerné des diplômes de mérite et d'excellence à huit personnalités et une fondation, en reconnaissance des services rendus à la nation dans le domaine de la défense des droits humains.
Parmi les lauréats figurent : il s'agit du député provincial
Jupson, le coordonnateur ai du FRIVAO, Dismas kitenge senga président du groupe Lotus,, le directeur des etudes de l'école d'application de l'unikis, Aimé Teza initiateur de la fondation qui porte son nom, le president de la cour d'appel de la Tshopo, le procureur de la république prés du tribunal de grande instance de kisangani et
l'office de police judiciaire du parquet prés le tripaix kabondo.
Ces figures, engagées chacune dans son domaine, œuvrent au quotidien pour une société plus juste et plus humaine.
Rédaction
