Organisée par l’Institut National de la Statistique (INS) du 12 au 13 août, la rencontre s’est tenue dans la salle d’événements de la Direction provinciale de l’INS.
La cérémonie d’ouverture et de clôture a été présidée par le ministre provincial du Plan, Senold Tandia Akomboyo, représentant le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga en mission à l’intérieur de la province.
Dans son discours de clôture, le ministre a mis en lumière plusieurs constats préoccupants issus de l’enquête menée entre 2023 et 2025, avec l’appui financier du gouvernement central et de ses partenaires techniques et financiers. Parmi les résultats marquants de la Tshopo :
56 % de la population s’est mariée avant 18 ans ;
4 % des enfants souffrent d’anémie ;
48 % des enfants ont eu de la fièvre dans les deux semaines précédant l’enquête ;
34 % des hommes et femmes ont eu deux partenaires ou plus au cours des 12 mois précédents ;
12 % de la population adulte souffre d’hypertension artérielle ;
3 % des hommes et 2 % des femmes sont atteints de diabète sucré.
Ces chiffres, a souligné le ministre, appellent à une action concertée et urgente.
Répartis en commissions, les participants ont travaillé sur cinq thématiques prioritaires : nutrition, VIH/SIDA, vaccination, éducation et WASH (eau, assainissement et hygiène).
Des recommandations concrètes ont été formulées pour transformer ces données en politiques publiques et actions ciblées.
« Les conclusions de cet atelier ne resteront pas lettre morte. Elles seront traduites en actions concrètes, visibles et mesurables », a promis le ministre, réaffirmant l’engagement ferme du gouvernement provincial à agir sur la base de données scientifiques fiables afin d’éviter le tâtonnement dans l’action publique.
Le ministre a salué le travail abattu par la délégation de l'INS venue de Kinshasa, conduite par le professeur Bernard Lututala, le travail de la Direction provinciale de l’INS et de son personnel, ainsi que le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale, le Fonds mondial, l’USAID, l’UNICEF et l’UNFPA.
L’atelier s’inscrit dans la volonté de la province de la Tshopo de se positionner comme modèle en matière de développement fondé sur les données probantes, un choix stratégique pour améliorer durablement les conditions de vie de sa population.
Rédaction.
