Mais à Kisangani, l’ambiance qui suit la publication a vite pris des allures de fête populaire en dépit des interdictions de la police.
Il y a quelques jours, le commissariat provincial de la Police nationale congolaise (PNC) avait formellement interdit toute célébration sur la voie publique, afin de prévenir les débordements souvent observés lors de précédentes éditions.
Pourtant, à peine les résultats publiés, les lauréats et leurs proches ont envahi les rues de toutes les communes de la ville. Saupoudrés de poudre colorée, sifflets à la bouche, certains défilent sur des taxis-motos, d’autres en voiture, et d’autres encore à pied, scandant leur joie au grand jour.
Les bars et restaurants de la ville ne sont pas épargnés : on y voit des groupes de jeunes chanter, danser et trinquer à leur réussite, défiant ainsi la mesure de la PNC.
Malgré les efforts des forces de l’ordre pour maintenir la discipline, l’effervescence gagne toute la ville, marquant un nouveau chapitre de cette tradition de célébration des résultats de l’Exetat à Kisangani.
Rédaction.
